Coaching Avignon 84000 - Sylvie Reincz

Découvrons ensemble l'adversaire qui est en vous !!

Qu'est ce que le coaching ?

I - Origine du mot coaching

Coach en anglais signifie (entraîner, préparer, accompagner, motiver) dérivé du mot français « coche », lui-même dérivé du hongrois « kocsi » (Kocs est une petite ville de Hongrie) signifie « grande voiture couverte ». Il a aussi donné « Coche », la voiture en espagnol. Étymologiquement, coacher veut dire « conduire une personne du point où elle est au point où elle désire aller. » (R. Witherspoon & R. P. White, Centre for Creative Leadership)

1) Socrate le père antique du Coaching

Socrate, précurseur de la maïeutique ou le grand accoucheur.
Encyclopédie Larousse : « Socrate, Philosophe grec (Alôpekê, Attique, 470-Athènes 399 avant J.-C.). « Connais-toi toi-même » Lors de son voyage à Delphes, Socrate découvre l'injonction inscrite au fronton du temple d'Apollon : « Connais-toi toi-même » (gnôthi seauton). Il en fera la maxime de sa vie, tout entière consacrée à révéler aux consciences ce qu'elles sont au fond d'elles-mêmes et à les faire passer du savoir apparent au savoir vrai.

Plusieurs traits distinctifs de la maïeutique se retrouvent dans le coaching, tels que le décrivent par exemple Vincent Lenhardt et Laurent Buratti ( Le coaching, 2007), Bernard Hévin et Jane Turner ( Manuel de coaching, 2004, 2007)  :

  • le questionnement pratiqué par le coach ;
  • la découverte autonome des réponses et des solutions par le coaché ;
  • le fait que le coaching n'enseigne rien et que le coach n'est pas expert dans les problèmes personnels ou professionnels dont il accompagne la résolution ;
  • la différence entre la demande explicite du coaché et son besoin réel (V. Lenhardt et L. Buratti) ; la nécessité pour le coach d'orienter son client vers une autre personne s'il n'a pas besoin de coaching ;
  • le principe selon lequel le coaché dispose déjà en lui d'un savoir et d'un raisonnement corrects, et qu'il suffit de l'aider à les découvrir ;
  • la nécessité pour le coach de disposer d'une méthode de questionnement ;
  • le rôle de "consultant" attribué au coach ;
  • le principe de l'apprentissage tout au long de la vie (B. Hévin & J. Turner), qui évoque l'idée de "perfectibilité" de l'homme chez J.-J. Rousseau ( Discours sur l'origine et le fondement des inégalités parmi les hommes, 1ère partie, § 16) ;
  • l'existence d'un "contrat moral" entre le coach et le coaché ». 

2) Evolution

Le terme coaching a été associé au domaine sportif dans les années 1980 et dans les pays anglo-saxons. A partir de 1990, le coaching a pris son essor en Europe.

Que ce soit à titre individuel (coaching personnel ou de vie) ou professionnel hors ou dans l'entreprise, le coaching s'est intégré de plus en plus dans notre Société et dans le monde de l'entreprise. Il devient aujourd'hui un outil indispensable.

Malgré une profession non réglementée, la plupart des Coachs reçoivent des formations diplômantes (Master 2ème année) en milieu universitaire, répondent à un code déontologique et à une éthique professionnelle.

Ils se doivent d'être supervisés comme gage de sécurité.

Certains sont membres de Fédérations telles la Société Française de Coaching, l'I.C.F. (International Coach Federation)... qui luttent pour que la profession puisse porter ses lettres de noblesse.

II - Le rôle du coach

1) Créer un espace sécurisé bienveillant

C'est dans cet espace, et à son rythme, que le client s'il se sent à l'aise et en confiance, pourra délivrer au Coach tous les éléments nécessaires à la résolution de sa ou ses problématiques. 

L'écoute, l'empathie et le non jugement sont les qualités nécessaires que doit posséder un bon Coach.

2) Poser des questions

Ce questionnement a pour vertu, outre la collecte d'informations intrinsèques et extrinsèques, de provoquer la libération de la parole et de permettre d'exprimer certains non-dits. Ainsi le Coaché se sentira libre de révéler certaines choses au Coach qu'il n'ose pas dire à ses proches par peur d'être jugé.

Ce questionnement va aider à clarifier, à sortir d'une impasse, à changer de perspective pour élargir son champ de vision, à explorer les options possibles, à faire des prises de conscience essentielles à la réalisation du projet, à éviter de tourner en rond etc.

« Même si  le «  pourquoi » est une étape nécessaire pour comprendre votre globalité et identifier vos freins psychologiques, nous ne nous y attarderons pas et nous nous intéresserons plutôt au « comment faire» pour réaliser votre objectif.

De cet accouchement verbal, émergera les solutions.

Maîtriser le questionnement ne s'improvise pas et nécessite un apprentissage sérieux du métier.

Faire émerger votre potentiel et vos ressources pour trouver vos propres solutions font partie des principes fondamentaux du coaching. »

3) Valider les stratégies

Le coach aide son client à évaluer la validité et l'écologie des stratégies et solutions qu'il a choisies pour résoudre sa problématique, lever un frein ou avancer dans la réalisation de son projet.

4) Choisir les outils

Au-delà du questionnement, le coach utilise son savoir-faire, ses compétences et son expérience professionnelle parfois pluridisciplinaire mais aussi certains outils : les jeux de rôle, le dessin, la visualisation, les métaphores, les questionnaires spécifiques etc. qu'il peut proposer à son client pour explorer et clarifier un point, trouver des solutions ou lever des freins. Ces outils peuvent être issus de différentes techniques : Hypnose, sophrologie, P.N.L,  systémique, analyse transactionnelle, ennéagramme, E.F.T., etc.

5) Stratégie et Plan d'action

Le client repart avec un calendrier d'actions concrètes et qui le satisfont.

Ce qui compte c'est de faire un pas, même un petit pas.

Le Coach est un facilitateur de prises de conscience, un accoucheur de décisions congruentes. Il est là pour aider le travail, mais il ne le fait pas à votre place.